Il y a des vérités qu’on sent dans nos tripes, avant même de pouvoir les nommer…
Aujourd’hui, je veux te parler de la dépendance affective, mais pas la version douce et romantique du “je t’aime trop”. Non. Plutôt celle qui se faufile sous la peau, qui manipule, qui contrôle, qui se victimise pour garder l’autre sous emprise…
Et oui, parfois, elle porte les traits d’une personne très proche, même de la famille.
Dépendance affective… ou emprise déguisée ?
Certaines personnes, sous couvert d’“aimer trop”, utilisent des phrases comme :
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“Tu as vu ce qu’il/elle m’a fait…”
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“Après tout ce que j’ai donné, je n’ai plus de nouvelles…”
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“Je me suis sacrifié(e) pour cette personne, et regarde…”
Ces discours ne sont pas anodins. Ils cherchent à :
déclencher la culpabilité
susciter la pitié
créer une dette émotionnelle
Et tout ça dans un seul but (souvent inconscient) : ne pas être abandonné(e).
Mais en réalité, ce qu’on appelle “amour” ici, c’est souvent une tentative de prise de pouvoir affectif.
Et si tu prends de la distance ? Tu fais bien.
Non, tu n’es pas une mauvaise personne.
Non, tu n’as pas à culpabiliser.
Oui, tu as le droit de protéger ton énergie, même face à des membres de ta famille.
Parce que l’amour véritable, ce n’est pas l’attachement, la peur ou le sacrifice.
C’est le respect mutuel, la liberté, et la reconnaissance de l’autre en tant qu’être à part entière.
Prendre de la distance avec ceux qui t’asphyxient émotionnellement, ce n’est pas un abandon.
C’est un acte d’amour envers toi-même.
Et ça, c’est sacré.
Tu as le droit de choisir la paix plutôt que le chaos.
Tu as le droit de ne pas répondre aux “tu as changé” ou “tu n’es plus comme avant”.
Tu n’as rien à prouver à ceux qui t’ont blessé, même involontairement.
Tu avances. Tu guéris. Tu te respectes.
Et c’est beau.
Parce qu’on est nombreux à avoir grandi dans des relations déséquilibrées. Et aujourd’hui, on choisit de s’en libérer.
Avec force, douceur, et sans culpabilité.

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