Il y a, dans le cœur de beaucoup d'entre nous, une peur sourde… Celle du manque. Manquer d’argent, d’amour, de temps, de reconnaissance, de sécurité, de sens… Ce sentiment peut se glisser en silence dans nos pensées, nos décisions, nos gestes du quotidien. Et pourtant, derrière cette peur, il y a un appel profond à la confiance.
La peur du manque ne parle pas seulement de ce qui est "absent". Elle parle de ce que l’on croit ne pas mériter, ou de ce que l’on redoute de perdre. Elle nous pousse à faire des choix par crainte, à nous enfermer dans le contrôle, ou à accepter moins que ce que notre cœur désire vraiment.
Mais si cette peur était une invitation à revenir à l’intérieur ? À écouter cette partie de nous qui tremble, qui doute, mais qui aspire à la paix et à la plénitude ?
Car au fond, le manque n’est pas toujours réel. Il est souvent une perception, un héritage, un écho d’anciennes blessures. Ce n’est pas la réalité de l’instant présent, mais une projection de nos peurs passées dans notre futur.
Lorsque l’on commence à s’ouvrir à l’idée que l’abondance ne vient pas que de l’extérieur, mais qu’elle naît aussi en nous, dans notre façon d’aimer, de donner, de recevoir, alors la peur recule. On comprend que l’on peut cultiver l’abondance intérieure : gratitude, confiance, créativité, amour de soi, entraide… et que cette richesse finit par se refléter dans notre réalité.
Faire la paix avec le manque, c’est reconnaître que nous avons déjà tant. C’est aussi se rappeler que demander, recevoir, et même espérer, n’est pas une faiblesse, mais un acte de foi.
Alors, à toi qui lis ces lignes :
Tu es déjà assez. Tu mérites l’abondance sous toutes ses formes. Et tu peux commencer, dès aujourd’hui, à choisir la confiance plutôt que la peur.
Pas à pas.
Avec bienveillance.
Avec le cœur.
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